4 idées reçues sur la viande rouge

Vous pensez tout connaître sur la viande rouge ? Dans cet article, nous avons choisi 4 idées reçues courantes sur les viandes rouges telles que le bœuf et l’agneau, et essayons de faire la part entre mythe et réalité.

Mythe 1 : la viande rouge n’est pas bonne pour la santé car elle est riche en matières grasses

En réalité, la viande rouge peut tout à fait faire partie d’un régime alimentaire sain. Elle est naturellement riche en protéines, contient peu de sel et apporte une série de vitamines et de minéraux qui aident à rester en bonne santé, comme le fer, le zinc et la vitamine B12.

Les protéines que contient la viande rouge participent également au maintien de la santé des os et au développement des muscles. Il est donc important de garder une consommation équilibrée des différents aliments participant à une alimentation équilibrée (fruits et légumes, céréales, protéines,…), pour profiter de tous leurs bénéfices, au lieu de se concentrer sur un aliment en particulier.

Mythe 2 : les options protéinées durables et végétales sont une meilleure alternative à la viande rouge.

Comme mentionné ci-dessus, la viande rouge fournit des éléments nutritionnels dont vous avez besoin dans le cadre d’un régime alimentaire sain et varié. En remplaçant la viande par des alternatives végétales dans votre alimentation, il faut vous assurez que vos besoins seront comblés. Même si ces alternatives peut être par exemple riche en vitamines et minéraux également, ces aliments peuvent aussi contenir des substances inhibitrices, telles que les oxalates et les phytates, qui réduisent par exemple l’absorption du calcium. En outre, ces substituts peuvent aussi être plus riche en sel et en graisses saturées que la viande rouge. En outre, en fonction de leur mode de production, n’oubliez pas que ces produits ne réduisent pas forcément votre empreinte carbonique. Bref, mieux vaut bien regarder les étiquettes de ces ingrédients avant de les consommer. 

Mythe 3 : la viande rouge est remplie d’hormones et d’antibiotiques

Sur ce point, la situation n’est pas la même dans le monde entier. Au niveau des pays européens, le top 5 des pays utilisant le moins d’antibiotiques pour l’élevage est constitué par la Norvège, l’Islande, la Suède, la Finlande et le Royaume-Uni. Les antibiotiques ne sont utilisés qu’en cas de nécessité, pour protéger le bien-être des animaux, et la quantité d’antibiotiques utilisés a d’ailleurs été réduite de 53% entre 2014 et 2018. Quant à l’utilisation d’hormones pour stimuler la croissance des animaux d’élevage, une pratique courante dans certaines parties du monde, cette pratique est totalement interdite au Royaume-Uni. 

Mythe 4 : l’élevage de bétail est responsable du réchauffement climatique

Au Royaume-Uni, les émissions liées au bétail représentent seulement un peu moins de 6% du total des émissions de gaz à effet de serre du pays. En comparaison, les secteurs du transport et de l’énergie représentent près de 50% de ce même total. Le résultat au niveau mondial est similaire, puisque la FAO estime que les émissions directes liées au bétail dans le monde sont en moyenne de 6%. La majeure partie de ces émissions carbones concernent le méthane qui est produit par les bovins et les moutons. Et s’il est vrai que le méthane à un effet réchauffant 28 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone (CO2), sa durée de vie est cependant bien plus courte : le méthane a une durée de vie d’environs 10 ans, alors que le CO2 a une durée de vie de 1000 ans. Après 10 ans, le méthane se décompose en eau et en CO2 qui sera réabsorbé par les plantes ou les herbes consommées par les vaches via le processus de photosynthèse.